La mort du cpe

Publié le par la belle au bois dormant

  • LE CPE EST MORT
  • Notre plus grande victoire, ce n'est pas la mort du CPE.
  • La vraie victoire, c'est la prise de conscience politique des jeunes
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  • On a gagné sur la réflexion politique. Ça ne veut pas dire que les gens iront voter intelligemment en 2007, mais, au moins, ils ne voteront pas forcément comme leurs parents.
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  • On a prouvé qu'il était encore possible de faire bouger les choses, que la rue pouvait faire plier le gouvernement.
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  • Le gouvernement français enterre le Contrat première embauche

     
     
     
     
     
    Le CPE, c'est fini. Après 12 semaines de crise, le président Jacques Chirac a décidé lundi de le remplacer par un "dispositif" en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté.
  • Cette décision revient à enterrer le CPE: une victoire pour les syndicats et une défaite pour Dominique de Villepin.
  • L'acte de décès du CPE a été publié peu avant 10h par l'Elysée. Jacques Chirac a décidé de remplacer l'article 8 de la loi sur l'égalité des chances, qui créait le CPE, par "un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté".

    Le chef de l'Etat, soucieux de ménager l'amour-propre de Dominique de Villepin, a précisé avoir pris la décision "sur proposition du Premier ministre et après avoir entendu les présidents des groupes parlementaires et les responsables de la majorité", dont Nicolas Sarkozy. Tous se sont réunis pendant une heure à l'Elysée.

    Lors de cette réunion, Jacques Chirac a donné son aval à la solution proposée : remplacer le CPE par un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes les plus en difficulté.

    Dominique de Villepin n'a pu que constater son échec. Dans une brève déclaration solennelle de quatre minutes lue sur un ton grave, il n'a émis qu'un seul regret: que le CPE n'ait "pas été compris par tous".

     

    mon point de vue

    La loi sur le CPE justifie-t-elle le déchaînement de toutes les passions, de la part d'une jeunesse en mal de destin révolutionnaire? En réalité, ce qui se cache derrière le rejet du CPE, c'est surtout une incroyable mécompréhension de principes économiques de base.

              Les jeunes accusent la « flexibilité » du marché du travail, qu'ils résument à la facilité toujours plus grande pour les patrons de licencier leurs employés. Mais ce qu'il faut comprendre, c'est que s'il est plus facile de licencier, il devient aussi plus facile d'embaucher.

              Il faut des lois qui protègent les employés, pas la peine de revenir là-dessus. Mais il y a une différence entre protection et surprotection. On pense toujours que c'est l'employé qui doit être protégé, pas ce « salaud de patron! » qui a de toute façon le fric avec lui. Seulement, en empêchant l'employeur d'envisager quelque moyen que ce soit face à un employé tire-au-flanc, on lui fait redouter le risque d'une nouvelle embauche. À trop vouloir protéger l'employé, à vouloir tout lui servir sur un plateau sans le moindre effort et sans la moindre prise de risque, on en arrive à une situation qui se retourne contre lui, et dont découle pratiquement tous les autres problèmes de notre société: le chômage.

     

     

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